Nous avons fait route pour Amsterdam. Le vent de face a sifflé dans la galerie sur tout le trajet…
Amsterdam, ville d’eau par excellence, qui de premier abord semble presque uniquement construite de canaux et de bateaux…
À peine avons nous déposés nos sacs, première exploration inspirante : De Ceuvel, un ancien chantier naval, transformé en un lieu de création assez insolite. Une quinzaine de bateaux, aux formes et dimensions variées sont échoués dans un labyrinthe végétal.
En déambulant entre saules et peupliers, on découvre : des salles de répétitions, des espaces pour artistes en résidence, un café bricolé et une vaste terrasse ensoleillée, des bureaux d’associations, des agences d’architecture, de design, de communication…
Réemploi de bateaux : les coques échouées étaient vouées à destruction, elles baignent maintenant dans des massifs de plantes phytoépuratrices travaillant à la dépollution du sol et à l’épuration de l’eau.
Le lendemain, notre première destination est ADM: encore un chantier naval désaffecté, situé dans la zone Westpoort.
Ce lieu, squaté pendant plus d’une vingtaine d’année, se revendique port libre d’Amsterdam. La philosophie de “libre usage du monde” et le rapport à l’eau en font pour nous une étape importante.
Le site est immense. De grands espaces ouverts où s’organisent des événements – ce week-end : le Amsterdam Anarcho Folk Fest –, de vastes hangars collectifs de vie ou de bricolage, des quais et des jetées, et un dédale de chemins habité au travers des bois. Sur la jetée habitée on rencontre Schelte, loup de mer solitaire et propriétaire d’un beau vieux gréement en bois. Il nous amène à Dirck qui construit et transforme son bateau en acier depuis de nombreuses années. Belles rencontres qui pourraient devenir des pistes pour l’expérimentation collective de l’acier… à suivre.
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